INFORCONGO/CONGOPRESSE
Tirage photographique recto & verso
Tirage photographique recto & verso
INFORCONGO [Congopresse]. Le Centre d’Informations et de Documentation pour le Congo-Belge et le Ruanda-Urundi.
Un bel ensemble de tirages argentiques originaux, 225 x 165 cm (dont 9 tirages 160 x 115 mm), portant au dos les identifications essentielles en langue français et en langue néerlandaise: nom, ethnie, description géographique, village, localité, district, territoire, province, nom du photographe, date, numéro, mentions légales.
Prix à la pièce
Les photographes d’Inforcongo :
L. Van BEVER, Cdt DANDOY, DEHEYN, C. EEMAN, Carlo LAMOTE, E. LEBIED, F. Van GOITSENHOVEN, Henri GOLDSTEIN, A. Van den HEUVEL, E. LEBIED, LEBRUN, R. P. LONGO, R. F. MARCOLIN, Cdt MILLO RIBOTTI, J. MULDERS, Francis NIFFLE, ROSMANT, H. ROSY, SCOHY, J. M. VRYDAGH.
Ces archives témoignent non seulement de la présence européenne en Afrique centrale, mais aussi des choses qui impressionnaient et fascinaient un occidental au Congo : la population autochtone, ses structures sociales, la vie quotidienne, l’art, l’ethnologie, les rites et le Kimbanguisme*.
*Le Kimbanguisme est une religion née dans la première moitié du XXe siècle dans la République du Congo reprenant de nombreux éléments du christianisme importés par les missionnaires, mais en l’agrémentant de spécificités locales. Son fondateur, le prédicateur Simon Kimbangu, n’a eu un ministère public que quelques mois, en 1921, avant d’être condamné par les autorité du Congo-Belge pour incitation à la révolte et d’être emprisonné jusqu’à sa mort en 1951. Sa prédication trouve, de nos jours encore, un fort retentissement au sein de la population congolaise.
UN FORMIDABLE ENSEMBLE DE DOCUMENTS ETHNOGRAPHIQUES, CONTINUUM DE L’ŒUVRE DE CASIMIR ZAGOURSKI.
Analyse du corpus et méthodologie de classification:
- Différents types africains.
- Portraits d’enfants, de femmes et d’hommes.
- Coiffures africaines.
- Danses. Cérémonies.
- Chefs, enfants et femmes de chefs, ministres, notables.
- Scarifications ethniques.
- Maternités.
- Pratique de la déformation du crâne (crânes allongés des Mangbetu).
- Toilettes et parures.
- Orchestres et musiciens.
- Maquillages.
- Art de la poterie, du fer, du tissus, artisanat.
- Villages, cases.
Le Centre d’Informations et de Documentation pour le Congo-Belge et le Ruanda-Urundi.
Ce service fut fondé au début des années 50 par le Ministère des Colonies afin de promouvoir une image positive de l’entreprise coloniale Belge. Un grand nombre de photographies illustrent les profondes transformations économiques et sociales dans la société congolaise. Ce corpus comporte également une série remarquable de photographies de danses traditionnelles et d’objets d’art.
« Carlo Lamote et Henri Goldstein furent des photographes particulièrement productifs et primés d’Inforcongo. Avec beaucoup de zèle ils se sont consacrés entre autres à la photographie ethnographique. Inspirés par l’idéal de « l’explorateur », ils étaient sans cesse à la recherche de sujets ethnographiques intéressants. Ils étaient convaincus du fait que les traditions locales étaient appelées à disparaître rapidement et qu’il fallait donc d’urgence les fixer sur la plaque photographique.
Les danses et rituels traditionnels qu’ils voulaient « découvrir » et documenter ont toutefois souvent été organisés sur leur propre initiative. Ils étaient aidés en cela par les agents territoriaux ou par les missionnaires et ils disposaient d’un budget particulier pour sponsoriser la préparation et les représentations sur place. En vue d’assurer un enregistrement « objectif », tous les éléments qui étaient le résultat de l’importation ou de l’influence européennes furent supprimés avant de déclencher la caméra. On estimait cela nécessaire pour garantir aux images leur véritable authenticité. C’est ainsi qu’un grand nombre de danses traditionnelles n’ont pas été découvertes, mais plutôt « réinventées ». Néanmoins, les photos furent cataloguées comme documentation scientifique et sont aujourd'hui encore souvent consultées comme documents objectifs de l’époque, sans que ceux-ci fassent l’objet d’une analyse critique. » (Hein Vahee)