Charles BAUDELAIRE. La Mort des Artistes
Le dernier poème des « Fleurs du Mal ».
L’un des rarissimes poèmes des « Fleurs du Mal » encore en mains privées, le seul existant.
Depuis 150 ans, dès la vente de la Bibliothèque de Charles Asselineau, Paris, 1874 (lot n° 76), ce très précieux manuscrit était considéré « disparu ».
BAUDELAIRE (Charles).
La Mort des Artistes
Un très précieux manuscrit autographe signé du dernier sonnet du livre Les Fleurs du Mal de 1857, livre capital, contenant trois variantes inédites.
Cet exceptionnel manuscrit originale est contenu dans une missive adressée à Eugène De Broise, Libraire-Imprimeur à Alençon.
Date : Paris, 27 mai 1857 (trois cachets postaux)
Un feuillet (ou billet) de format in-octavo dans une feuille-enveloppe à l’adresse autographe municipale du destinataire. Une cursive lisible à l’encre noire signée C B (Charles Baudelaire).
Le manuscrit est conservé dans une reliure souple moderne en plein maroquin rouge tango, titre or, et dans un étui bordé de maroquin rouge assorti à la reliure (Delaporte). Les traces de pliures en marge sont inhérentes à l’envoi d’origine du document et elles sont sans gravité. Un bon état général.
Dimensions du manuscrit : L. : 20,4 cm ; l. : 13 cm
Dimensions de la feuille-enveloppe : L. : 20,7 cm ; l. : 12,3 cm
Vendu
PROVENANCE :
Ce très précieux manuscrit provient de la Bibliothèque de Charles Asselineau, homme de lettres et un ami fidèlement attaché à Charles Baudelaire. Il est mentionné au catalogue de la vente après décès de Charles Asselineau, 1874, lot n° 76 : « il n’a pas été retrouvé ».
Fiche bibliographique explicite en cours d'écriture.
BIBLIOGRAPHIE :
La Pléiade
Les études sur la vie et l’œuvre du poète Charles BAUDELAIRE, ainsi que les bibliographies critiques, sont considérables. L’édition de base est sans contestation celle de la Bibliothèque de la Pléiade : Œuvres complètes, Texte établi, présenté et annoté par Claude PICHOIS [le savant baudelairien], avec la collaboration Jean ZIEGLER (pour la Correspondance, 1973), Paris, Éditions Gallimard, 1975-76. Chaque œuvre est accompagnée d’une analyse critique, les notes, les variantes et les textes annexes éclairent la pensée du poète. Un excellent outil de travail doté d’un excellent appareil critique.
– « Manuscrit joint à l’un des volumes des Œuvres complètes de Baudelaire (…), Michel Lévy Frères, 1868 sq. Mentionné au catalogue de la vente après décès d’Asselineau 1874, n° 76, il n’a pas été retrouvé. » In Claude PICHOIS, Charles Baudelaire, Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, 1975, tome I, page 1 090.
Cette note a été reproduite in-extenso dans la nouvelle édition de la Bibliothèque de la Pléiade, 2024, tome I, édition publiée sous la direction d’André Guyaux et Andrea Schellino.