Giovanni Battista VERINI. Ador D'Amore…

VERINI (Giovanni Battista).

Ardor D’Amore Com Posto per Giovan Battista Verini Fio.rentino, in laude della sua Diua. Con La Gionta, Fatta de motti & detti artificiosi, per lui nuonamente corretti.

IN TVRINO [Turin] Per Martino Crauotto [Cravotto]. Nell’anno, M D XLIX [1549].

Petit in-8° [131 x 85 mm] ; contregarde collée, 1 feuillet de garde (vierge), 28 feuillets non chiffrés. Une très jolie gravure sur bois [80 x 70 mm], composante du titre a été imprimée sur la page de grand titre avec une légende poétique.

Plein vélin rigide, dos lisse muet, reliure du XVII^e siècle, bel exemplaire.

Le livre n’a malheureusement pas échappé au cruel couteau du relieur. L’exemplaire est court en marge supérieure sur plusieurs feuillets avec, parfois, pertes de lettres. Quelques notes manuscrites à la plume, soulignures et remarques (d'un étudiant) d'époque. Le volume ne possède pas à l'origine une pagination imprimée. Une foliotation manuscrite de l’époque [1-24], à la plume, a été imposée et commence à partir du cinquième feuillet jusqu'au dernier.

Un très bel exemplaire présenté ici de ce rarissime recueil de poésie italienne de Giovanni Battista Verini, poète florentin de la Renaissance ; précieux recueil qui connut plusieurs rééditions durant le seizième siècle. L’édition originale fut éditée à Vercelli (ville au nord-est de Turin), chez Pellipari en 1534.

1 800 €

BIBLIOGRAPHIE

– Catalogue BMG [Grenoble], Fonds ancien, F.493 - TMP-0000084836 (collation identique à notre exemplaire).

MANQUE AU FONDS BARBIER-MUELLER [UNIVERSITÉ DE GENÈVE] POUR L'ÉTUDE DE LA POÉSIE ITALIENNE DE LA RENAISSANCE, AINSI QU'AU CATALOGUE SBN (ITALIE).

– Graesse, Trésor de Livres Rares et Précieux, t. VII, p. 284 et 285. – Greasse répertorie un deuxième opuscule sous le titre de : « Crudelta damore, Torino, per Martino Cravotta, 1549, petit in-8° », parfois reliés ensemble. Mêmes remarques bibliographiques pour la fiche de Brunet (t. V, 1138).

Giovanni Battista Verini (1535-1594), poète florentin, libraire à Florence, très actif à Milan et Brescia ; fut le grand maître de la calligraphie de la Renaissance italienne (voir son illustre et rarissime traité de calligraphie : « Luminario. Incipit liber primus [-quartus] Elementorum litterarum. S. l., Alessandro Paganino, circa 1526-1527, titre en latin, texte en italien). Poète reconnu, son recueil de poésie est d’une extrême rareté.

« Le edizioni cinquecentesche, ed anche posteriori, delle sue poesie e canzoni sono tutte di estrema rarità. »